School Projects – Génération numérique – Expérimenter en milieu urbain

Catégorie : School Projects

La programmation a beaucoup mobilisé. En effet, les éléments de connaissance collectés et développés dans les phases antérieures ont apporté avec eux de nombreuses interrogations. Pour certains les comportements nouveaux nécessitent des structures plus ouvertes, plus flexibles. Pour d’autres encore, l’information produite par chacun, sa diffusion permanente, son stockage nécessite des infrastructures dédiées. Pour d’autres, si l’enseignement s’individualise, s’il peut prendre des formes particulières propres aux projets personnels, aux déficits de formation ou de connaissance identifiés, et donc à une dispersion des lieux et temps d’acquisition, y a-t-il besoin de construire des locaux, des classes, des lieux de regroupements fixes et spécifiques à un enseignement de masse ? En d’autres termes, a-t-on besoin de construire des bâtiments d’école ? Qu’en est-il de la relation étudiant-enseignant si les évaluations des acquisitions sont automatisées par algorithmes interposés ? Le « savoir » présent sur les supports digitaux actuels en ligne (type MOOC) est-il suffisant pour se transformer en connaissance ? Ou la relation interpersonnelle reste-t-elle indispensable ?
Est-ce la mort de « l’école » ? et d’une certaine façon d’une architecture matérielle pour l’enseignement ? Mais aussi d’une architecture fondée strictement sur un programme défini pour répondre à des activités massifiées ?
Beaucoup de questions ont donc surgi dans les marges extrêmes des réflexions sur le sujet.
Elles pourraient paraître superfétatoires, il n’en est rien. La transgression des codes permet toujours de s’interroger sur leur validité.
Après un temps de réflexion assez long, il a finalement été convenu qu’un « lieu-école » était nécessaire, mais posé sur de nouvelles bases.
L’acte de conception, c’est à dire la résolution in situ, d’une partie de ces ambitions et de ces questions a été long et tâtonnant.
Trois équipes se sont finalement formées autour de trois approches de réponses très différentes.

Programming has mobilized a lot. Indeed, the knowledge elements collected and developed in the previous phases have brought many questions. For some students, new behaviors require more open, more flexible structures. For others, the information produced by each, its permanent diffusion, its storage requires dedicated infrastructures. For others, if education is individualized, if it can take on particular forms specific to personal projects, deficits in training or knowledge identified, and thus a dispersion of the places and time of acquisition, Does he need to construct fixed, mass-specific premises, classes and places for mass education? In other words, do we need to build school buildings? What about the student-teacher relationship if the acquisition evaluations are automated by algorithms interposed? Is the « knowledge » present on the current digital media (type MOOC) sufficient to transform itself into knowledge? Or is the interpersonal relationship still essential?
Is it the death of « school »? And in some ways a material architecture for teaching? But also of an architecture based strictly on a defined program to respond to massive activities?
So many questions have arisen in the extreme margins of reflections on the subject.
They might seem superfluous, but it is not. The transgression of the codes always makes it possible to question their validity.
After a fairly long period of reflection, it was finally agreed that a « school place » was necessary, but laid on new foundations.
The act of conception, ie the in situ resolution, of some of these ambitions and questions has been long and groping.
Three teams finally formed around three very different approaches to responses.